Jour 28 : Mots empruntés
Il se sentait déjà vieux et décrépit mais aimait se donner en spectacle lorsqu’il chaussait ses lunettes factices sur le bout de son nez. Cela lui donnait un air authentique auprès de ses petits-enfants. Il les observait tous les trois : la plus petite avait noué des ruban bleus satins dans ses cheveux, la plus grande était pour lui tombée dans un seau de peinture tellement son maquillage était osé et le petit dernier, il était tout mignon avec sa bouche en cœur. Tellement sage qu’on pouvait l’oublier dans un placard lors d’une partie de cache-cache. Ils étaient assis sur le canapé, une fille à chaque extrémité, le petit au milieu. Il savait que pour la grande c’était peine perdue, elle ne décrochera pas de son téléphone mais que les petits n’attendaient que ce moment de la journée. Après les avoir salués, il commença de sa voix pâteuse et avec ses manies lexicales : « Bonjour Jeunes gens d’Angleterre !!! ».
Texte écrit avec des mots empruntés d'une page d'un roman d'HARLAN COBEN, Sans laisser d'adresse
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